Ballons
COUPE DU MONDE Les ballons historiques de la Coupe du monde

Les ballons historiques de la plus grande compétition de football au monde.
Retour sur les ballons qui ont marqué la plus grande compétition de l'histoire du football.
Alors que la Coupe du monde 2026 approche à petit pas, on a découvert vendredi dernier à quoi ressemblerait Trionda, le futur ballon de la compétition qui aura lieu aux États-Unis, au Mexique et au Canada. La hype était au rendez-vous pour la révélation, mais que vaut-il réellement face aux ballons des anciennes Coupes du monde ?
On le connaît tous. Il est devenu l’emblème même de ce sport. Pourtant, rares sont ceux qui ont eu l’occasion de le voir rouler sur un terrain. Introduit en 1970, le Telstar rompt avec la tradition des ballons en cuir brun. Les iconiques hexagones noirs avaient pour objectif de le rendre plus visible sur les télévisions en noir et blanc. Fun fact : il a été nommé en hommage au Telstar 1, un satellite américain auquel il ressemblait. À l’époque, on ne pouvait pas faire plus moderne.
Le modèle Telstar est reconduit pour la Coupe du monde 1974 en Allemagne avec le Telstar Durlast. Un classique, tout simplement.
Il a déjà 43 ans, et pourtant, il n’a pas pris une ride. Tango est peut-être le ballon le plus iconique de la Coupe du monde. Introduit à l’occasion de la CDM 1978 en Argentine, il verra ses déclinaisons perdurer jusqu’à l’édition 1998. D’une certaine manière, il aura senti la main de Diego Maradona, le crâne de Zinédine Zidane et le pied maladroit de Roberto Baggio.
Le modèle Tango est réutilisé tel quel pour la Coupe du monde 1982 en Espagne. Sobre et élégant, il s’impose comme un modèle incontournable.
Azteca est le premier ballon de l’histoire de la Coupe du monde qui rend hommage à son pays organisateur. À l’occasion de la CDM 1986 au Mexique, le modèle Tango est revisité avec un motif qui rappelle les fresques et sculptures de la civilisation aztèque.
Dans la continuité de Azteca, Etrusco rend hommage à l’architecture et la peinture italienne avec ses têtes de lion à l’occasion de la Coupe du monde 1990 en Italie. Bellissimo.
Pour la Coupe du monde 1994 aux États-Unis, le graphisme de Questra s’inspire de l’espace, avec des arcs argentés et des motifs célestes. Une belle métaphore d’un pays tourné vers l’avenir et les étoiles.
Un des modèles Tango les plus mythiques : le Tricolore de la Coupe du monde 1998. Il assume son héritage français avec les couleurs bleu-blanc-rouge. Le modèle devient le symbole d’une France sur le toit du monde, iconique pour toute une génération.
Un nom futuriste pour un ballon futuriste. On dit au revoir à ce bon vieux Tango : le Fevernova est plus léger, plus précis et plus technique que ses prédécesseurs. D’un point de vue esthétique, le passage au second millénaire se fait sentir : on part sur un motif triangle et des couleurs vives. Une première dans l’histoire des ballons de la compétition. C’est d’ailleurs à partir de Fevernova que chaque édition possèdera son propre ballon.
Un ballon avec une saveur particulière. Symbole d’une Coupe du monde 2006 au destin tragique pour nos Bleus, le Teamgeist a tout de même ce petit côté old-school qui nous rappelle avec nostalgie les années 2000. Visuellement, c’est simple, et ça marche. À noter que pour la première fois, le ballon possède deux déclinaisons pour les différentes phases de la compétition. Une édition « classique » et une dorée pour la finale. On préfère se rappeler l’édition classique.
Facilement le ballon le plus controversé de l’histoire de la Coupe du monde. « Un ballon de supermarché » selon Julio César, carrément « un ballon de plage » d’après Iker Casillas… Jabulani s’est attiré les foudres des plus grands gardiens au monde. La sphère parfaite aux trajectoires flottantes et imprévisibles était censée devenir le symbole d’une révolution technologique. On s’en rappellera comme un ballon maudit. À noter qu’il s’est aujourd’hui fait un nom parmi les amateurs de footgolf. Comme quoi, on a tous notre place quelque part.
C’est ce qu’on appelle un ballon qui met d’accord. Après le fiasco de Jabulani, adidas met toutes les chances de son côté : le ballon de la Coupe du monde 2014 est testé auprès de 600 joueurs pendant plus de deux ans. Avec son motif qui rappelle les bracelets brésiliens bahia, Brazuca respire la bonne humeur et le joga bonito. Le genre de ballon avec lequel on essaie de faire une brésilienne avec ses potes avant de l’envoyer chez le voisin au bout de trois jongles.
Un ballon qui rappelle forcément de bons souvenirs. Le Telstar 18 est un peu moins glamour que ses prédécesseurs, mais il a quand même son petit charme avec son motif pixels en hommage au Telstar de 1970. Sobre, mais efficace. Comme l’équipe de France 2018.
Ceci est une révolution. Afin de rester dans le thème de cette Coupe du monde 2022 au Qatar, adidas a vu les choses en grand. Doté d’un capteur intégré qui permet d’envoyer plus de 500 données par seconde à la VAR, Al Rihla est tout simplement une pépite technologique. Son motif triangulaire rappelle les voiles des boutres. Un joli ballon, en somme, dont on se rappellera forcément avec un peu d’amertume.
Un ballon coloré comme on les aime. Trionda a tout pour marquer les esprits lors de la Coupe du monde 2026. Trois couleurs, trois symboles, trois pays : la feuille d’érable pour le Canada, l’aigle pour le Mexique, l’étoile pour les États-Unis. Reste à voir à quels grands moments de football il sera associé. Pour en savoir plus.
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