Boulogne-sur-Mer change son écusson… et cela ne plaît pas à ses supporters

Des nouvelles du club de Grégory Thil.

Passé tout près d’un retour en Ligue 2, Boulogne-sur-Mer aura vécu un exercice 2024-2025 riche en émotions. De leur troisième place de National au jeu léché mis en place par Fabien Dagneaux, les Boulonnais auront été de formidables promus. Après la désillusion du barrage contre Clermont, l’heure est à préparer la saison suivante. Saison qui se fera sans Jean Vercruysse, parti pour Le Mans, ainsi que Teddy Averlant, presque arrivé à Amiens.

𝑭𝒐𝒓𝒈𝒆́ 𝒑𝒂𝒓 𝒍'𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆, 𝑻𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆́ 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍'𝒂𝒗𝒆𝒏𝒊𝒓

Changer de blason, ce n’est pas juste travailler son image mais c’est oser se réinventer , sans jamais oublier son passé 🔴⚫️ pic.twitter.com/Z44pZpgaL6

— US Boulogne CO (@usbco_officiel) June 11, 2025

Un mauvais cygne selon les supporters

Pourtant, la première action de l’USBCO à la trêve estivale est de faire peau neuve. Communiqué dans la soirée de mercredi, le club met de côté son écusson vieux de 27 ans, fleurant bon les années 1980. Autant dire que le club n’est pas allé de main morte dans sa transformation. Le maquereau que l’on pouvait retrouver mis en avant du logo se retrouve au second plan, au profit d’un cygne.

Animal qui rappelle certes le voisin valenciennois, mais qui fait surtout partie du blason de la ville de Boulogne-sur-Mer. Cette inversion possède malgré tout une explication provenant du club : « Le cygne, l’emblème de notre ville qui déploie ses ailes pour défendre son territoire, le maquereau, signe distinctif du club en lien avec notre implication dans la pêche. »

Autre choix particulier, l’inversion des couleurs du club. Si l’ancien fanion mélangeait noir et rouge avec des nuances de blanc, c’est le blanc qui prédomine ici. Le tout dans un blason moderne, cherchant à conserver malgré tout l’identité de l’équipe locale. Intentions qui n’ont pas été perçues par les supporters, la plupart étant assez loquaces. « Comment ruiner l’histoire d’un des plus vieux clubs de France » ; « Pas fan de ces blasons modernes » ; « Vous avez réussi l’exploit de faire encore pire que maintenant » : tels sont les retours que l’on peut observer sur les réseaux sociaux, majoritairement en défaveur à ce changement.

En espérant que ce ne soit pas leur chant du cygne.