GUILLAUME RESTES Guillaume Restes: Peu de personnes peuvent porter ce que met Jules Koundé !

Quelle est la genèse du projet Jeanine ?

Guillaume : Un matin, je me suis réveillé, j’étais dans mon lit, j’ai appelé Merwan et je lui ai dit « On va faire une marque de vêtements au nom de Mamie ». C’est parti de ça, il y a eu plusieurs mois de taf, et maintenant on a les vêtements.

Merwan : On a toujours aimé la mode, aimé les vêtements, être bien dans ce qu’on porte. On a continué sur ce mode-là. On a travaillé dessus sur la partie textile, vêtements, et pour mettre à l’honneur Mamie Jeanine, on a crée un logo qui représente sa silhouette. On est parti d’une photo d’elle, en noir et blanc, dont on a détouré quelques détails, notamment les deux petites bouclettes.

Pourquoi vouliez-vous rendre hommage à votre mamie ?

Guillaume : Pour lui faire plaisir, lui rendre ce qu’elle nous donne et nous a donnés. Le nom était stylé, ça rappelle aussi ce côté un peu vintage.

Merwan : Et on associe ça au côté streetwear. On mélange deux univers, un côté un peu ancien et un autre plus moderne, avec des vêtements un peu larges, un peu travaillés, des couleurs qui sortent un peu de l’ordinaire.

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Est-ce que tu attendais que ta carrière pro décolle pour lancer ça ?

Guillaume : Non, rien à voir avec le foot. C’était juste pour kiffer, pour avoir aussi un autre centre d’intérêt, sortir un peu du côté uniquement foot, et mettre à l’honneur ma deuxième passion.

Tu dirais que c’est ta deuxième passion ?

Guillaume : Ouais, j’aime trop. C’est en tout cas une de mes grandes passions, depuis pas mal de temps. Pouvoir designer ces pièces, avoir ses vêtements qui portent mon nom ou presque, c’est kiffant.

Merwan : Guillaume, il a déjà son travail, footballeur professionnel, et après il a cette passion, ce hobby. Il donne son feeling, sa vibe, et son petit mot à la fin. Il est vraiment plus sur la partie créa, quand il a des idées, il en fait part. Sur la partie un peu plus logistique, équipe de travail, là c’est moi qui ai qui m’en occupe. C’est le deal entre nous deux.

Qu’est-ce que vous vouliez apporter, avec cette collection ?

Merwan : On veut vraiment que les gens soient à l’aise dans ce qu’ils portent, qu’ils soient vraiment dans un bon feeling, qu’ils aiment ce qu’ils portent, que la qualité soit vraiment au rendez vous. On a décidé de bosser avec une manufacture toulousaine, en circuit court.

Guillaume : Beaucoup de personnes sont proches de leur grand-mère, certaines ont perdu leur grand mère aussi. Il y avait aussi ce côté-là.

Pouvoir designer ces pièces, avoir des vêtements qui portent mon nom ou presque, c’est kiffant.

Quel est ton rapport à la mode ?

Guillaume : J’aime bien m’habiller, acheter de belles pièces, me sentir bien, être propre sur moi quand je sors. Je me suis dit que j’allais faire mes vêtements, comme ça je n’aurais plus à aller les acheter. C’est moi qui vais les designers ; même si on travaille avec des designers, on leur envoie nos idées. Mais c’est un kiff d’avoir ma marque de vêtement, mon jean qui tombe bien comme je le voulais, mon pull, ma chemise que je mets quand je sors, quand je mange au restaurant, mon t-shirt blanc et rose que je mets quand il fait beau. C’est un peu le parfait outfit.

C’est quoi, ta consommation ? Tu es du genre à acheter beaucoup de fringues, ou chercher des pièces un peu plus rares ?

Guillaume : Un peu des deux, ça va de grands créateurs jusqu’à Zara (rires). De temps en temps, je vais faire du shopping et j’achète un peu des belles pièces. Et maintenant, bien évidemment, Jeanine. C’est vraiment pour me sentir bien, pour penser à autre chose.

Dans un vestiaire de foot, ça parle beaucoup de mode, non ? C’est quelque chose que tu partages avec des coéquipiers?

Guillaume : Bien sûr. À la soirée de lancement, il y avait quasiment toute l’équipe. Il y a beaucoup de personnes qui ont acheté aussi, je leur en ai parlé, ils ont tous kiffé, même si on peut avoir des styles différents, Ils ont kiffé le projet, ils ont kiffé les sapes, certains ont même mis le tee-shirt le lendemain, ça fait énormément plaisir. Il y a beaucoup de monde dans le vestiaire. Il y a beaucoup de styles dans le vestiaire, tout le monde aime s’habiller parfois on sort et on regarde les looks, ça chambre un peu. La mode, c’est très important.

Qui est ton coéquipier le plus stylé, qui s’habille le mieux, ou celui qui met des trucs improbables ?

Guillaume : Improbable, Shavy Babicka. Et qui s’habille le mieux, je dirais Aron Dønnum. Il a un style un peu comme le mien, mais avec de très très belles pièces. Il les matche bien. Et il sort parfois des fois des articles un peu bizarres, mais qui lui vont bien.

Lors de l’arrivée des Bleus à Clairefontaine, tu jettes un oeil au style des joueurs ?

Guillaume : On reste branchés, on voit leur outfit à chaque fois qu’ils défilent. Je trouve ça stylé, ça rajoute un côté un peu peu fun. Il y a des styles qu’on aime un peu plus que les autres

Tu essaies parfois de t’inspirer de certains ?

Guillaume : J’ai mon style à moi et je ne le bouge pas. Mais il y a des styles, des pièces qui sont pas mal, donc on regarde.

C’est un kiff d’avoir ma marque de vêtement, mon jean qui tombe bien comme je le voulais…

Le look de Jules Koundé, lors de son arrivée au rassemblement, a beaucoup fait parler. Qu’est-ce que tu en as pensé ?

Guillaume : Personnellement, ça n’est pas mon style. Mais il est dans le sien. Moi je suis plus dans quelque chose classique, un peu plus sobre. Mais il cale des pièces qui lui vont à lui. Peu de personnes peuvent porter ce que met Jules Koundé. Moi, ça n’est pas pour moi

Comment tu définirais ton style ?

Guillaume : Streetwear, dans l’air du temps.

Tu y pensais depuis longtemps, à te lancer dans la mode ?

Guillaume : C’est arrivé comme ça. À aucun moment, avant octobre, je ne pensais à faire une marque de vêtement. Par contre, dès que j’y ai pensé, ça s’est enclenché.

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