Rentrée dans le Panthéon du Style du Football, quelque part entre la coupe de cheveux de Ronaldo en 2002 et les tatouages de Djibril Cissé, la doudoune d'Arsène Wenger lui a aussi causé quelques soucis. Retour sur cette terrible affaire.

Pierre Maturana / Photos : IconSport

Parler d’Arsène Wenger, c’est évidemment penser à ses années comme entraîneur d’Arsenal, à l’équipe des « Invincibles » avec Thierry Henry, Dennis Bergkamp ou Patrick Vieira, à son indécrottable accent français quand il parle anglais, à sa mèche grisonnante, à ses grosses lunettes de début de carrière… et à sa doudoune.

Voir sur instagram.com

Il existe pas mal de versions de la « doudoune de Wenger », plutôt courte ou mi-longue pendant ses premières années à Londres puis vraiment longue (environ 700 kilomètres de tissu selon nos estimations).

Mais disons qu’à partir de la fin des années 2000, vers 2008-2010, tout le monde a pu constater que le manteau recouvrait aux trois quarts, au doigt mouillé, le corps de l’entraîneur français.

En clair, voilà l’image que le fan de foot a de Wenger pour l’éternité :

<br />Arsene Wenger &#8211; 16.02.2011 &#8211; Arsenal / Barcelone &#8211; 1/8 Finale aller &#8211; Champions League
Arsene Wenger – 16.02.2011 – Arsenal / Barcelone – 1/8 Finale aller – Champions League

Un vêtement iconique certes, mais qui a pourtant causé quelques misères au meilleur ami de Christian Jeanpierre. Ainsi, on l’a régulièrement vu galéré à manoeuvrer sa fermeture éclair pendant les matchs de son équipe.

Il suffit de taper « Arsène Wenger zipper » ou « Wenger coat zip » (qui désigne la fermeture éclair en anglais, pour celles et ceux qui ont eu moins de 5 au bac d’anglais, ndlr) sur YouTube ou n’importe quel moteur de recherche pour retrouver ce genre d’images ou de compilations :

Voici ce qu’il expliquait à l’AFP en 2019 : « Mon manteau était très long et je le mettais seulement lorsque je me sentais déjà gelé. Parfois, j’avais très froid aux mains. Aussi, on se concentre sur le jeu, pas sur sa fermeture éclair. Mais je suis peut-être aussi un peu maladroit. »

Il existe même une variante de ce sketch, pour les puristes du genre, avec Arsene Wenger qui ne trouve pas la poche de son manteau lors d’un match contre Fulham :

Comme quoi, la vie n’est pas tous les jours sympathique avec les icônes de la mode.

Pierre Maturana / Photos : IconSport

À lire aussi

Suivez Dégaine sur