Histoires de maillots - Vidéo
JORGE CAMPOS Vidéo : Jorge Campos note ses maillots les plus fous
Le gardien du Mexique des années 90 note ses maillots cultes.
Jorge Campos était à Paris récemment. Pourquoi ? Parce que le musée des Arts Décoratifs lui faisait l’honneur de présenter l’un de ses maillots dans son exposition « Mode et Sport, d’un podium à l’autre ».
Si le nom de Jorge Campos est devenu aussi célèbre, ce n’est pas forcément pour ses performances sportives, même s’il était un bon gardien de but qui a fait sa carrière entre le Mexique et les USA et qui compte 130 sélections nationales.
Non, le portier d’El Tri a inscrit son nom dans l’histoire du football grâce à sa dégaine puisqu’il portait des maillots ultra-stylés et colorés.
J’aimais beaucoup le rose mexicain, qui est un rose très vif, presque violet, présent sur quasiment tous mes maillots.
Il explique cette passion pour les tenues bigarrées dans le magazine So Foot de décembre 2023 : « Quand j’ai commencé à jouer aux Pumas à la fin des années 80, les tenues de gardien étaient ennuyantes, très sobres. C’était toujours gris ou noir. Et c’était soi-disant pour ne pas que l’attaquant te voie, pour ne pas attirer son attention. Les coachs me disaient toujours: “Mets-toi un maillot noir pour te faire discret!” Mais moi, je voulais justement que l’attaquant me voie! C’est lui qui devait avoir peur de moi. L’autre raison, c’est que j’adorais la mode et les couleurs. Comme je surfais, j’aimais le style des bermudas de surf, larges, flashy, colorés. Je suis originaire d’Acapulco, mais à Mexico City, je ne pouvais pas surfer. J’ai donc voulu importer l’esthétique et l’esprit du surf dans mes tenues. »
Et pour le choix des couleurs et des motifs, alors ? Il poursuit : « Avec un ami qui avait un magasin de vêtements de surf à Acapulco, on a commencé à designer mes maillots ensemble. Je lui demandais de faire des collages, de mettre des losanges, des couleurs vives. J’aimais beaucoup le rose mexicain, qui est un rose très vif, presque violet, présent sur quasiment tous mes maillots. À chaque match, j’avais deux ou trois options. À l’époque, les sponsors me laissaient utiliser mes propres maillots, il suffisait que j’appose la marque dessus. De toute façon, ils n’avaient pas le choix. Je leur disais: “Soit je joue avec mes maillots, soit je ne joue pas.” Au fil du temps, c’est devenu une marque de fabrique, et aujourd’hui, on me connaît pour cela dans le monde entier. Parfois, je me dis que sans mes tenues, personne ne me connaîtrait. »
L’ancien joueur a accepté de faire un crochet par la rédaction de Dégaine pendant son voyage parisien pour parler de quelques-uns de ses maillots les plus dingues (voir vidéo en haut de l’article)…
